Une soixantaine d’experts et d’acteurs du secteur de l’environnement se sont réunis à Abidjan-Cocody pour actualiser le cadre national d’investissement (CNI) de la Réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+).
Selon une note transmise à l’AIP, cet atelier, tenu samedi 7 décembre 2024, a permis de présenter le CNI, d’expliquer la méthodologie d’actualisation et d’identifier les besoins en données pour une meilleure coordination entre les parties prenantes.
Le conseiller technique du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alex Lagaud, a souligné l’importance de cette initiative, qualifiée de cruciale, pour mobiliser les financements nécessaires à la protection du climat. « Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la récente Conférence des parties (COP29) où la mobilisation des ressources financières pour contrer le réchauffement climatique était un enjeu majeur », a souligné M. Lagaud, expliquant ce document à produire devra être plus harmonieux et participatif pour accroître les capacités de financement dans le secteur forestier.
Le secrétaire exécutif du projet REDD+, Ahoulou Kouamé, a présenté alors l’objectif principal de ce projet visant à restaurer et préserver le capital forestier de la Côte d’Ivoire pour favoriser un modèle de développement durable et résilient face aux changements climatiques. « Ce document, élaboré il y a plus de six ans, nécessite une mise à jour pour répondre aux nouvelles attentes et opportunités. Une actualisation concertée entre les acteurs permettra d’attirer davantage d’investissements pour reverdir les forêts du pays et améliorer le bien-être des populations », a fait remarquer M. Ahoulou.
Engagée depuis juin 2011 dans le mécanisme international REDD+, la Côte d’Ivoire s’est fixée pour objectif de restaurer 20% de son couvert forestier d’ici à 2030. Cet engagement s’est concrétisé par l’adoption de la stratégie nationale REDD+ en 2017.
Source : www.aip.ci