Le Laboratoire de Droit Privé (Ldp) de l’Ufr Sciences Juridiques Administratives et Politique de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a organisé un Colloque à Abidjan le 8 novembre. Autour du thème « Gestion des forêts, communautés et pouvoirs locaux »
Ce Colloque qui a réuni des chercheurs qui vise à examiner le statut juridique des forêts pour les communautés locales à l’aune de la gestion durable des forêts d’une part. D’apporter des solutions additionnelles, dans la gouvernance des ressources forestières ; l’exploitation économique de la terre et la gestion durable des forêts.
S’appuyant sur le récent rapport de la Côte d’Ivoire sur le Climat et le Développement (Ccdr), Dr Lagaud Mayeul, représentant le ministre de l’environnement , du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré, a ressorti que des secteurs économiques clés, dont le cacao et l’énergie, courent le risque de connaître des contre-performances si aucune mesure n’est prise pour faire face aux impacts climatiques et tirer parti des mutations technologiques ou des changements réglementaires.
« Au niveau spécifique des forets, l’on note que le taux de déforestation en Côte d’Ivoire est parmi les plus élevés en Afrique. Malgré une baisse considérable de ce taux ces 10 dernières années la couverture forestière restante est estimée à 9,2 % du territoire national, selon le dernier Inventaire forestier de 2020. Les pressions agricoles, l’exploitation forestière et l’urbanisation exacerbent cette déforestation et affecte la vie et l’avenir de certaines communautés locales », a-t-il déploré.
D’où selon lui l’urgence des parties prenantes pour lutter contre la déforestation. Pr Allah Koffi Etienne, Agrégé des Facultés de Droit et par ailleurs directeur du Laboratoire de Droit privé (Ldp) de l’Université Félix Houphouet Boigny d’Abidjan-Cococdy, a pour son part souligné que ce colloque est une aubaine pour une analyse profonde de la gestion durable des forêts et d’examiner la gouvernance des ressources forestières. « L’impact des changements climatiques sur les forêts est palpable. L’on note que le taux de déforestation en Côte d’Ivoire est parmi les plus élevés en Afrique. Les pressions agricoles, l’exploitation forestière et l’urbanisation exacerbent cette déforestation et affecte la vie et l’avenir de certaines communautés », a-t-il déploré.
Source : www.fratmat.info