En marge de la cérémonie officielle de la journée nationale de la paix présidée par le Premier ministre Robert Beugré Mambé à Fresco, une opération de planting d’arbre s’est déroulée dans le village de Kounouko, à Monogaga. Précisément au cœur de la forêt classée de ladite localité, devenue agro-forêt et érigée en symbole de l’édition 2024 de la journée nationale de la paix.
Selon Ousmane Coulibaly, préfet de la région de San Pedro, préfet du département de San Pedro, cette action initiée par le gouvernement ivoirien à la faveur de la journée de la paix, vise à donner un souffle nouveau à sa politique de reconstitution du couvert forestier national, détruit à plus de 90%.
“ Notre couvert forestier s’est considérablement dégradé. De 16 millions d’hectares, la forêt ivoirienne est passée à moins de trois millions d’hectares. Si on y prend garde, elle pourrait disparaitre. C’est pourquoi cette année, le gouvernement ivoirien a décidé de consacrer ce 15 novembre, journée de la paix, au planting d’arbres, en vue de faire adhérer les communautés à la préservation de notre environnement”, précisera-t-il.
Avant d’ajouter que l’initiative du gouvernement ivoirien entre dans le cadre d’une convention signée par les ministères des Eaux et Forêts et du Tourisme avec Roots Wild Foundation. Une Ong basée en Côte d’Ivoire qui s’est fixée pour objectif de préserver la faune et la flore locale.
De l’avis du préfet de région, planter un arbre c’est semer les graines de la paix et de la prospérité. Tout en contribuant ainsi à la bonne conduite du plan d’aménagement de la forêt classée de Monogaga élaboré par ladite Ong.
“Tous, engageons-nous pour la paix à l’orée de l’an 2025 qui est une année électorale. Désarmons les cœurs et cultivons la paix autour de nous, vive la journée nationale de la paix, vive le village de Kounouko, vive la Côte d’Ivoire », a déclaré Ousmane Coulibaly.
Chef de cantonnement des Eaux et Forêts de San Pedro, Capitaine Zadi Jean Pascal a, par ailleurs, indiqué que cette opération de planting d’arbres a ciblé d’une part le reboisement de la voirie du village avec 150 plants de “veuves pleureuses”. Et d’autre part, la forêt agroforestière de Monogaga, où l’acajou a été associé au cacao sur une superficie de 2,5 hectares pour le même nombre de plants. Aussi, a-t-il ajouté qu’à ce jour 50 hectares ont pu être reboisés en termes de reboisement intensif, contre 60,5 hectares pour le reboisement agroforestier dans cette localité du pays, pour le compte de l’année 2024.
Source : www.fratmat.info