Dans le cadre de la COP 29 qui se tient à Bakou, Azerbaïdjan, la journée du 13 novembre a été consacrée à la « Journée de l’Afrique à la COP 29 ». Cette occasion a permis au continent d’organiser un événement majeur mettant en lumière l’urgence de débloquer des financements climatiques pour les communautés les plus vulnérables.
Le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, M. Assahoré Konan Jacques a pris part à cette activité placée sous le thème « Augmenter le financement de l’adaptation au climat et de la croissance verte en Afrique ». Cette initiative vise à renforcer la résilience et à soutenir la croissance durable en Afrique.
Dans son discours, le ministre de l’Environnement de la Côte d’Ivoire a souligné l’importance d’un financement endogène, conçu par des institutions multilatérales africaines pour répondre aux besoins locaux de résilience climatique. Il a salué l’initiative de la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne, pour leur soutien crucial.
« Je suis surtout là parce que la Côte d’Ivoire fait partie des premiers pays bénéficiaires de ce guichet, avec un financement d’un peu plus de 7 milliards de dollars », a déclaré le ministre.
Ce fonds sera destiné au financement de la résilience des populations locales, avec des activités spécifiques ciblées pour maximiser l’impact.
Par ailleurs, le Ministre a également rappelé les défis associés à la mobilisation des ressources. Il a exhorté la BAD à tirer les leçons des écueils passés qui ont entravé l’efficacité des autres fonds climatiques disponibles.
« Je voudrais que la BAD en tienne compte pour ne pas que ce fonds subisse le sort des autres fonds », a-t-il ajouté.
L’événement a réuni des représentants de la Commission de l’Union africaine, du Groupe de la Banque africaine de développement, de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, de l’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD) et des gouvernements africains.
Ensemble, ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer les partenariats et à promouvoir des investissements intelligents sur le plan climatique dans les secteurs essentiels de l’Afrique.
𝐂𝐨𝐧𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐬𝐢𝐝𝐞-𝐞𝐯𝐞𝐧𝐭
L’Afrique, l’une des régions les plus touchées par les défis climatiques, n’a reçu que 20 % des flux financiers mondiaux pour l’adaptation en 2021-2022, bien que les besoins du continent soient immenses. Le changement climatique a un impact sévère sur les populations africaines, en particulier les plus vulnérables. Les approches de gestion intégrée des risques sont essentielles pour minimiser les pertes et soutenir les progrès en matière de développement.
La Journée de l’Afrique à la COP 29 a servi de plateforme pour les dirigeants africains et les parties prenantes afin de délibérer sur les défis communs et de proposer des solutions pragmatiques. Les initiatives telles que le Pavillon de l’Afrique et la Journée de l’Afrique amplifient la voix du continent, mobilisent l’engagement politique et présentent les réponses du continent face au changement climatique.
Les principaux résultats attendus de cet événement incluent un renforcement des engagements politiques de haut niveau, l’unification de la position africaine sur l’action climatique, et une coopération accrue pour des investissements climatiques intelligents. L’événement vise également à élargir les partenariats et les réseaux pour une collaboration renforcée.
Alors que l’Afrique continue de faire face à des défis climatiques croissants, des initiatives comme celles présentées à la COP 29 sont cruciales pour assurer un avenir durable et résilient pour les communautés vulnérables du continent.
Source : www.environnement.gouv.ci