Le ministre ivoirien des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, représentera la Côte d’Ivoire lors de la 10e réunion des parties de la Convention sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontières et des lacs internationaux. Cet important rendez-vous se tiendra à Ljubljana, en Slovénie, du 23 au 25 octobre 2024. Cette participation marque la première présence de la Côte d’Ivoire, suite à son adhésion à la Convention en juillet 2024.
Lors de cette réunion, Laurent Tchagba prendra la parole pour réaffirmer l’engagement de la Côte d’Ivoire à jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de cette convention internationale. Il exposera également les attentes du pays quant aux décisions qui seront adoptées durant cette session.
En amont de cette rencontre, le ministre rencontrera, le 22 octobre, Mme Marjeta Jager, Directrice Générale Adjointe des Partenariats Internationaux de la Commission Européenne. Cette entrevue sera l’occasion pour Laurent Tchagba de présenter des propositions de financement pour des projets liés aux ressources en eau en Côte d’Ivoire.
En marge de la session, le ministre aura également un entretien avec Mme Tatiana Molcean, Secrétaire Exécutive de la Commission économique pour l’Europe (CEE-ONU), qui abrite le secrétariat de la convention. Laurent Tchagba exprimera ses remerciements pour le soutien accordé à la Côte d’Ivoire lors de son processus de ratification, et sollicitera de nouveau l’appui de la CEE-ONU pour l’élaboration du plan d’action national en matière de gestion des eaux transfrontières. Il abordera également la finalisation de la mise en place de l’Autorité de Bassin Comoé-Bia-Tanoé (ABCBT), un projet régional impliquant la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana et le Mali.
La Convention sur l’eau, adoptée en 1992 à Helsinki et entrée en vigueur en 1996, est un cadre juridique international destiné à encourager la coopération sur les ressources en eau partagées entre plusieurs pays. Depuis 2016, elle est ouverte à tous les États membres des Nations Unies. En rejoignant la Convention, la Côte d’Ivoire devient le 53e État partie, et le 10e pays africain à s’engager dans ce processus visant à améliorer la gestion des ressources en eau transfrontières.
Alors que près de 40 % de la population mondiale vit dans des bassins partagés entre plusieurs pays, seulement un cinquième des nations concernées dispose de mécanismes de gestion effective de leurs ressources communes. La participation de la Côte d’Ivoire à cette 10e session souligne l’importance de renforcer la gouvernance transfrontalière de l’eau pour prévenir et résoudre les conflits liés à cette ressource vitale.
Source : Dircom Ministère des Eaux et Forêts