La Côte d’Ivoire a engagé des réformes importantes dans les secteurs agricoles et forestières pour non seulement préserver le patrimoine forestier mais aussi attendre ses ambitions climatiques, a fait savoir, jeudi 26 septembre 2024, le représentant du secrétaire exécutif permanent de la REDD+, Buo Abraham, à l’occasion de la première session ordinaire du comité régional REDD+ de La Mé à Adzopé.
Selon M. Buo, il s’agit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs d’activités et rehausser sa couverture forestière à 20% du territoire national à l’horizon 2030. Il a expliqué que pour atteindre ses objectifs, le pays s’est doté de diverses stratégies dont le projet Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire (PROMIRE).
Ce projet, exécuté dans certaines régions dont celle de La Mé, vise entre autres à préparer les communautés à s’engager dans les actions de gestion forestière leur permettant de recevoir des paiements carbones.
M. Buo s’est félicité de l’implication du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, des autorités administratives et coutumières ainsi que des membres des comité régionaux REDD+ dans la réalisation des projets sur le terrain.
Le secrétaire général 1 de la préfecture d’Adzopé, Konan Georges, a estimé que cette rencontre doit permettre au comité d’assurer pleinement son rôle de dialogue zéro déforestation au niveau de la région.
Selon lui, la Côte d’Ivoire doit demeurer le premier pays producteur de cacao mais pas au détriment de la forêt. “Nous devons continuer à demeurer le premier pays producteur de cacao mais au travers d’une exploitation agricole durable, intelligente qui ne se fera pas au détriment de la forêt”, a-t-il indiqué.
Cette rencontre a permis de présenter le mécanisme REDD+, l’état d’avancement du projet PROMIRE et le projet de modification de l’arrêté préfectoral des comités régionaux REDD+.
Source : www.aip.ci