Expertise France et le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique ont entamé, mardi 24 septembre 2024, à San Pedro, un atelier de renforcement des capacités des décideurs et acteurs non étatiques pour répondre aux défis liés aux engagements climatiques de la Côte d’Ivoire.
Cet atelier de quatre jours, organisé dans le cadre du projet Transition Bas Carbone, réunit des représentants d’ONG, des conseils municipaux et régionaux, de l’administration publique et des médias, afin d’être instruits sur les notions du phénomène de changement climatique, la négociation internationale sur le climat, l’accord de Paris sur le climat, la finance climatique, le développement et la mise en œuvre de projets éligibles aux fonds verts, etc.
Le chef de projet Transition Bas Carbone à Expertise France, Guillaume Vermeulen, a indiqué qu’il s’agit d’outiller les participants, en vue d’une meilleure intégration des questions climatiques dans les politiques sectorielles et transversales pour le suivi de la mise en œuvre des engagements de la Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire a pris l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41 % d’ici 2030. Dans cette perspective, pour garantir la traduction en actions concrètes des engagements pris au niveau international, un projet de loi sur la lutte contre les changements climatiques est en cours.
Les effets des changements climatiques sont visibles en Côte d’Ivoire, notamment à travers la montée des eaux sur les côtes, une hausse des températures, les menaces sur les rendements agricoles, avec des impacts sociaux tels que l’augmentation de la pauvreté, des déplacements de populations et la baisse des moyens de subsistance des populations locales.
Les contributions déterminées au niveau national, ou plan d’actions de la Côte d’Ivoire, impliquent 35 mesures d’atténuation à mettre en œuvre dans cinq secteurs que sont les énergies, les forêts, l’agriculture et les déchets. Pour l’adaptation, 25 mesures sont prévues pour les secteurs vulnérables, à savoir l’agriculture, les forêts, les ressources en eau, la santé et les zones industrielles.
Le projet Transition Bas Carbone est financé par l’Union Européenne et l’État de Côte d’Ivoire et mis en œuvre par Expertise France et le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique.
Source : www.aip.ci