Plusieurs thématiques abordées
Ces assises de haut niveau regroupent les représentants des institutions africaines membres de l’AISS et des experts en investissement des fonds de sécurité sociale. Selon le secrétaire général de l’AISS, Marcelo Abi-Ramia Caetano, ce séminaire abordera plusieurs thématiques, notamment la gouvernance financière et le mandat d’investissement des institutions de sécurité sociale, l’évaluation et la construction de portefeuilles dans les marchés émergents et les économies en développement, ainsi que la gouvernance opérationnelle et la gestion des risques pour les investissements de sécurité sociale.
Le directeur général de la CNPS, Dénis Charles Kouassi, il est revenu sur les performances de son organisme
De plus, les participants apporteront des solutions concrètes aux défis rencontrés par les organismes de sécurité sociale en matière de gestion des fonds, afin de garantir la pérennité des systèmes de protection sociale à travers le continent.
Quant au directeur général de la CNPS, Dénis Charles Kouassi, il est revenu sur les performances de son organisme qui, faut-il le souligner avec force, cumulait une dette d’environ 200 milliards de francs CFA, en 2011. Sous son leadership, cette importante institution a réalisé un excédent de 211 milliards de FCFA en 2023 et le portefeuille financier et monétaire est passé de 26 milliards de FCFA à fin 2012 à près de 1000 milliards de FCFA à fin 2023.
Adopter une loi de financement de la sécurité sociale
Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Maître Adama Kamara, s’est réjoui du fait que la Côte d’Ivoire abrite cet important séminaire. Il a en outre proposer trois (3) idées majeures aux participants notamment l’élargissement de l’assiette des cotisations sociales et l’instauration de mécanismes de prélèvement automatique des cotisations à la source pour les acteurs du secteur informel, la fructification des ressources à long terme et les stratégies d’investissement dans les secteurs clés et la nécessité d’adopter une loi de financement de la sécurité sociale dans les États africains.
Source : www.linfodrome.com