Des acteurs écologiques se sont engagés mardi 20 août 2024 à Cocody-Abidjan, lors d’une conférence sur l’évaluation de la puissance fiscale des véhicules électriques, à repenser la mobilité.
L’initiative, qui a pour objectif d’atténuer les gaz à effet de serre grâce à la mobilité électrique, a réuni des responsables administratifs des ministères de l’Environnement, du Budget, des Transports, de l’Energie, et plusieurs acteurs du secteur privé.
A cette occasion, le conseiller en fiscalité environnementale du ministère de l’Environnement, du Développement et de la Transition écologique, Alex Lagaud, a expliqué que la mobilité électrique est un sujet d’actualité et crucial pour l’avenir de notre planète et de nos sociétés.
Pour lui, la problématique de l’évaluation de la puissance fiscale des véhicules électriques est essentielle pour la réduction du carbone afin d’assurer la protection de l’environnement et de lutter contre les changements climatiques.
« Face aux défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés, il revient impérativement de repenser notre approche de la mobilité et d’encourager des solutions durables », a fait savoir M. Lagaud.
Il a invité l’ensemble des parties prenantes à des échanges fructueux à l’effet de définir des mécanismes idoines afin d’assoir un environnement sain exempté d’impact carbone pour le bonheur des populations.
« Nous devons donc travailler ensemble pour développer un cadre fiscal qui reconnaît les avantages fiscaux des véhicules électriques et qui incitent également les consommateurs à faire le choix de la mobilité durable », a déclaré le conseiller en fiscalité.
Le projet de la mobilité électrique permettra d’atténuer les gaz à effet de serre, de créer des emplois et de moderniser le transport en Côte d’Ivoire pour ne plus impacter négativement la qualité de l’air.
Le coordonnateur du projet, N’dah Etien, a expliqué que, « la mise en œuvre du projet de mobilité électrique représente une avancée significative pour la Côte d’Ivoire vers une mobilité plus propre, plus respectueuse de l’environnement et son intégration dans notre système fiscal nécessite par ailleurs une réflexion approfondie ».
Il a rappelé que d’ici 15 à 20 ans, il n’y aura plus de véhicules à combustion thermique. « Pour ce faire tout le monde sera obligé d’aller vers les véhicules électriques et ce projet prépare le terrain pour que les véhicules arrivent en Côte d’Ivoire avec plus de facilité », a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire s’est engagée depuis 2022 à réduire plus de 82.000 tonnes de gaz à effet de serre d’ici 2036. Cette action va favoriser la création d’emplois estimés à 170.000 pour les hommes et 80.000 pour les femmes.
Souce : www.aip.ci