Portée par la Campagne Compter pour Toutes, soutenue par Equipop, cette formation a réuni des journalistes, des influenceurs, des blogueurs et des blogueuses pour clarifier les valeurs et les pratiques médiatiques en matière de VBG.
Les objectifs de cette formation
L’objectif premier de cet atelier était de fournir des outils pratiques et des lignes directrices pour aborder de manière éthique, responsable et engagée la question des violences faites aux femmes et aux filles (VBG). Il visait également à catalyser des changements positifs dans la société en contribuant à la sensibilisation, à l’éducation et à la création d’un environnement médiatique propice à l’égalité des genres.
Trois heurs de formation sur les VBG
Les trois heures de cette formation ont été intensément enrichissantes, renforçant les capacités des professionnels des médias sur une question aussi complexe que cruciale. Parmi les éléments abordés, il a été souligné que les VBG ne se limitent pas aux formes traditionnellement reconnues, mais englobent également des aspects tels que les violences économiques et numériques.
Pour informer de manière responsable sur les VBG, Meganne Boho, présidente de la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, a souligné l’importance d’éviter le sensationnalisme, en présentant les victimes comme impuissantes mais plutôt mettre en avant leur force et leur résilience.
Les violences économiques se manifestent par le contrôle abusif des ressources financières et l’exploitation économique, tandis que les violences numériques couvrent un large éventail d’abus, du cyberharcèlement à la divulgation de données personnelles.
La présidente de la Ligue fait des recommandations
Pour informer de manière responsable sur les VBG, Meganne Boho, présidente de la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, a souligné l’importance d’éviter le sensationnalisme, en présentant les victimes comme impuissantes mais plutôt mettre en avant leur force et leur résilience.
Elle a également appelé à éviter la stigmatisation des groupes et l’amplification de la haine.
Rappel
La médiatisation croissante des violences faites aux femmes et aux filles a permis de sensibiliser davantage l’opinion publique à cette problématique, d’où l’importance de formations telles que celle du 8 mars 2024.
Cette date, marquée par la Journée Internationale des Droits de la Femme, est l’occasion de réfléchir, d’agir et de célébrer les progrès vers l’égalité des sexes.
Le 8 mars 2024
Le thème de cette année, « Agir ensemble pour l’égalité, éradiquer la pauvreté, renforcer les institutions, investir dans le futur de la Femme », souligne l’urgence de coordonner nos efforts pour surmonter les obstacles qui limitent l’épanouissement des femmes dans toutes les sphères de la société.
Source : www.linfodrome.com