Huit hubs nationaux issus de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest ont pris part, ce mardi 07 septembre 2025 à Abidjan-Marcory, à un atelier régional sur le changement climatique initié par IGST WA Hub (Hub régional du Bilan mondial indépendant pour l’Afrique de l’Ouest), en partenariat avec WASCAL (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use).
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme AICCRA (Accelerating Impacts of CGIAR Climate Research for Africa), financé par la Banque mondiale.
L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des acteurs de la société civile afin de leur permettre de développer des projets bancables pouvant bénéficier du soutien du Fonds vert pour le climat.
» Il faut accompagner les pays dans la réponse au changement climatique. Cet atelier vise à former les membres des hubs pour qu’ils puissent monter des projets pertinents et financer des activités répondant aux besoins des populations et des gouvernements », a indiqué Dr. Kwame Oppong Hackman, coordinateur général du projet IGST.
Selon lui, l’implication de la société civile est essentielle dans la mise en œuvre des actions climatiques et dans les processus de redevabilité.
» La société civile doit être impliquée à plusieurs niveaux et avoir son mot à dire. Nous remercions les bailleurs et les universités partenaires pour leur appui financier et technique », a-t-il ajouté.
De son côté, Dr. Alcade Segnon, responsable scientifique du programme AICCRA, a rappelé que le changement climatique constitue un défi majeur pour les sociétés africaines.
» Il faut mettre à l’échelle les solutions et innovations afin de permettre aux producteurs de s’adapter efficacement au changement climatique. Notre ambition est de renforcer la compréhension du processus de financement climatique et d’impliquer davantage les acteurs de la société civile », a-t-il expliqué.
Le programme AICCRA, soutenu par la Banque mondiale, vise notamment à accélérer l’impact des recherches climatiques à travers la diffusion de solutions adaptées et durables pour les communautés locales.
Pour Koné Daouda, directeur du département de renforcement des capacités au WASCAL, représentant le directeur exécutif de l’institution, cette initiative est cruciale pour la mise en œuvre du Bilan mondial de l’Accord de Paris.
» La société civile compte beaucoup dans ce processus. Il faut développer des projets bancables pour vos pays. Nous soutiendrons toutes les équipes impliquées jusqu’à la finalisation de projets concrets pouvant bénéficier de financements », a-t-il assuré.
À l’issue de cet atelier, les participants issus de huit pays d’Afrique de l’Ouest devraient identifier des acteurs motivés capables de concevoir des avant-projets destinés au Fonds vert pour le climat.
Deux projets » bancables » devraient ainsi émerger de ces travaux, marquant une étape importante dans la mobilisation des financements climatiques au profit des initiatives locales.
Source : www.abidjan.net