Les parties prenantes du Projet Cavally se mobilisent pour la préservation de la réserve forestière, et ont tenu, à cet effet, jeudi 2 octobre 2025, à la salle de réunion du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique (MINEDDTE), une réunion du comité technique national (CTN).
Cette rencontre a été l’occasion pour les participants de discuter des progrès réalisés dans le cadre du projet et de formuler des recommandations pour la bonne marche de ce projet.
Le Projet Cavally, qui vise à contribuer à la protection et à la restauration de la réserve forestière du Cavally, ainsi qu’à renforcer la résilience des communautés locales, est une initiative importante pour la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao.
Le projet est mis en œuvre dans le cadre de la Politique de préservation, d’extension et de réhabilitation des forêts (PPREF) du gouvernement ivoirien, qui ambitionne de porter la couverture forestière à au moins 20% du territoire national d’ici 2030.
Les participants à la réunion ont assisté aux présentations des différents partenaires du projet, notamment l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), Earthworm Foundation, Touton et Cocoasource. Les discussions ont porté sur les résultats obtenus et les défis rencontrés dans la mise en œuvre du projet.
Les représentants des différentes structures ont salué l’importance du projet pour la préservation des ressources naturelles et ont exprimé leur engagement à soutenir les efforts du gouvernement ivoirien. « Nous sommes contents de participer à ce nouveau projet qui nous aide à préserver nos ressources naturelles », a déclaré Coulibaly Souleymane, représentant de Cocoasource.
Le représentant de Nestlé, Amara Diomandé, a souligné l’importance du projet pour la Côte d’Ivoire et pour le monde entier. « C’est un honneur d’avoir toutes les structures représentées vraiment au plus haut niveau », a-t-il ajouté.
Les participants ont adopté plusieurs recommandations, notamment la poursuite du reboisement expérimental, la vérification des alertes de déforestation et la mise en place d’actions concertées avec le Libéria voisin.
Le CTN entend servir de relais entre le Comité des partenaires financiers et le Comité technique local, et vise à résoudre les problèmes opérationnels rencontrés par le Comité technique local et à assurer la communication autour du projet au niveau national.
Source : www.aip.ci
