L’agenda de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) qui se tient aux États-Unis ne porte pas seulement sur les enjeux sécuritaires ou de géopolitique, mais aussi sur les questions environnementales, notamment la mobilisation des financements pour le climat, la transition énergétique, la gestion durable des ressources en eau.
Plusieurs évènements de haut niveau impliquant les différentes délégations ont été organisés dans ce cadre.
Membre de la délégation ivoirienne, conduite par le Minstre d’État, Conseiller Spécial du Président de la République, Monsieur Patrick Achi, le Ministre de l’Environnement, Assahoré Konan Jacques a participé activement à ce grand rendez-vous du multilatéralisme. Il en a profité pour multiplier les initiatives et les partenariats stratégiques au profit de la Côte d’Ivoire.
La candidature ivoirienne pour accueillir le siège régional du Fonds Vert Climat
En marge des débats, la Côte d’Ivoire a présenté officiellement sa candidature pour accueillir le siège régional du Fonds Vert Climat (FVC) en Afrique de l’Ouest. Fort de l’adoption de la première Loi climat en Afrique de l’Ouest et de la mise en place d’un marché national du carbone, Abidjan s’affirme comme un hub crédible. « Cet engagement illustre notre volonté de transformer nos ambitions climatiques en actions concrètes », a déclaré le Ministre.
La voix de la Côte d’ivoire au cœur des rencontres stratégiques
Le positionnement de la Côte d’Ivoire sur le marché carbone se renforce de plus en plus à travers l’attractivité que de nombreux investisseurs les forêts ivoiriennes. En effet, le Ministre Assahoré a accordé une audience au consortium LEAF, appuyé par Amazon et Chanel, qui sont des acteurs majeurs dans le domaine. Cette rencontre ouvre des perspectives de partenariats visant à mobiliser des ressources additionnelles pour la protection des forêts et le bien-être des communautés locales.
Participant au dialogue organisé par le Global Center on Adaptation et à la réunion du forum pour la Vulnérabilité Climatique, M. Assahoré a rappelé que pour l’Afrique, l’adaptation « n’est pas une option, mais une condition de survie ». À ces tribunes, il a surtout plaidé pour un financement davantage orienté vers l’agriculture, l’eau, les zones côtières, les infrastructures, et a proposé d’explorer des mécanismes innovants tels que les échanges dette-climat.
Aux États-Unis, la Côte d’Ivoire a également porté sa voix sur la gestion solidaire des ressources en eau et sur la célébration des 60 ratifications du Traité sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales (BBNJ).
Source : www.environnement.gouv.ci