La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) constitue une « réelle opportunité » pour la Côte d’Ivoire, a affirmé, mardi 26 août 2025 à Abidjan, le directeur de cabinet du ministère de l’Économie, du Plan et du Développement, Dr Yéo Nahoua, représentant la ministre.
Il intervenait à l’ouverture d’un atelier organisé en partenariat avec la Coopération allemande (GIZ) sur le thème « Enjeux stratégiques de la communication institutionnelle pour la promotion de la ZLECAF », destiné au renforcement des capacités des spécialistes en communication de l’administration publique.
Selon le directeur de cabinet, la Côte d’Ivoire s’inscrit dans une dynamique de développement durable, depuis l’accession du président Alassane Ouattara à la magistrature suprême en 2011. « Il est important de multiplier les opportunités et de renforcer nos capacités pour maintenir cette progression. La ZLECAF représente à ce titre une véritable chance pour notre pays », a déclaré Dr Yéo.
Il a insisté sur la nécessité de sensibiliser et mobiliser tous les acteurs concernés afin de tirer pleinement profit des avantages offerts par l’accord. Selon lui, l’objectif est de conquérir de nouvelles parts de marché via la coopération transfrontalière et sous-régionale et de renforcer l’intégration continentale pour exploiter tout le potentiel économique de l’Afrique.
L’atelier, qui se déroule du 26 au 29 août, vise à fournir aux participants des outils de communication institutionnelle performants autour de la ZLECAF, à présenter ses instruments et mécanismes, à clarifier ses implications juridiques et à élaborer une stratégie nationale de communication. Il prévoit également la création d’un réseau de communicants spécialisés au sein de l’administration publique.
En Côte d’Ivoire, l’efficacité de la ZLECAF repose sur une appropriation large par les citoyens, les entreprises et les institutions publiques et privées. La communication institutionnelle est ainsi perçue comme un levier essentiel pour informer, sensibiliser et mobiliser ces acteurs autour des objectifs et avantages de l’accord.
Responsables et agents chargés de la communication, journalistes et membres des directions et services de communication des ministères, structures sous-tutelle et institutions publiques participent à cette formation.
Source : www.aip.ci