Cette validation s’est tenue lors d’un atelier national organisé à Jacqueville du 27 au 29 août, réunissant institutions publiques, experts, collectivités locales, ONG, société civile et partenaires internationaux.
Une responsabilité collective
Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’Environnement, Jacques Konan Assahouré, a souligné que cette pollution est bien plus qu’un problème technique :
« Elle interroge nos modes de production, de consommation et notre responsabilité collective. »
Il a affirmé la volonté du gouvernement d’agir sans attendre un consensus international :« Nous avons choisi de ne pas subir. Nous avons choisi d’agir. »
Le Professeur Bernard Ossey Yapo, Directeur du CIAPOL, a rappelé l’ampleur du défi : « Abidjan produit plus de 280 tonnes de déchets plastiques par jour, dont moins de 20 % sont recyclés. »
Il a insisté sur l’urgence d’une réponse nationale forte, notamment après l’échec temporaire des négociations internationales à Genève sur un traité mondial contraignant.
La stratégie validée s’appuie sur plusieurs études récentes et vise à :
•Réduire la production et l’usage des plastiques,
•Renforcer le recyclage,
•Promouvoir l’économie circulaire,•Sensibiliser la population à la gestion durable des déchets.
Plan d’action
Le plan d’action vise également à établir un cadre réglementaire cohérent et à améliorer la gouvernance environnementale à l’horizon 2030.
Ce travail a été mené avec l’appui d’acteurs internationaux comme le PNUE, la Convention d’Abidjan, ainsi que les Conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm. La participation de délégations de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Congo renforce la dimension régionale de l’initiative.
En symbole fort de cohérence, aucune bouteille plastique n’a été utilisée pendant l’atelier : les participants ont tous utilisé des gourdes. Un geste concret, à l’image de la vision du Ministre :
« Ce que nous validons aujourd’hui, c’est une promesse faite à nos enfants, à nos communautés, à notre planète. »
Source : www.linfodrome.com