Cette réforme, portée par la direction générale des Impôts en lien étroit avec le secteur privé, vise à moderniser le système fiscal, renforcer la transparence, lutter contre la fraude et élargir l’assiette fiscale.
Lutter contre la fraude fiscale
« Cette réforme répond au besoin de lutter efficacement contre la fraude fiscale et de rehausser le niveau des recettes intérieures », a affirmé le chef du gouvernement. Il a rappelé que l’impôt constitue la principale source de revenus de l’État, indispensable au financement des politiques publiques.
Au cœur de cette initiative, selon le chef du gouvernement, se trouve la volonté d’instaurer une plus grande équité fiscale. Pour le Premier ministre, l’injustice dans la répartition de l’impôt est plus nuisible à l’économie que son niveau en lui-même. D’où l’intérêt de digitaliser l’ensemble de la chaîne de facturation, afin de garantir un traitement équitable entre contribuables.
Sans augmenter la fiscalité, l’élimination de la fraude et l’élargissement de la base permettront de relever significativement le taux de pression fiscale
« Sans augmenter la fiscalité, l’élimination de la fraude et l’élargissement de la base permettront de relever significativement le taux de pression fiscale », a-t-il souligné. Robert Béugré Mambé a précisé que la facture normalisée électronique s’inscrit comme un instrument moderne de lutte contre la déperdition des recettes publiques. Il a salué le travail des acteurs et partenaires impliqués dans le développement de cette solution, en transmettant les félicitations du président Alassane Ouattara pour cette avancée technologique, qui place la Côte d’Ivoire parmi les pays pionniers en Afrique.
Pour assurer le succès de cette réforme, le chef du gouvernement a appelé à l’adhésion massive des entreprises, à la sensibilisation des populations, ainsi qu’à un accompagnement efficace de la part de la direction générale des Impôts.
« Nous devons tous garder à l’esprit que cet outil a également été conçu pour vous permettre d’affiner votre système de facturation et d’être en conformité avec les obligations fiscales qui vous incombent. Je suggère donc, par conséquent, que nous nous l’appropriions et que nous soyons les ambassadeurs résolus de cette solution informatique », a-t-il exhorté.
Il a également insisté sur l’importance d’autres leviers complémentaires, à savoir : l’usage généralisé de l’identifiant unique, la modernisation du système de gestion des finances publiques, l’élargissement de la base de données pour les impôts fonciers, entre autres.
Le Premier ministre a exhorté les ministères et services concernés à mobiliser toutes les ressources nécessaires à la mise en œuvre de cette réforme, dans l’objectif d’ancrer une culture du civisme fiscal et de renforcer la souveraineté économique du pays.
Source : www.linfodrome.com