A l’occasion de la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments célébrée vendredi 7 juin 2024 autour du thème “Sécurité sanitaire des aliments, préparons-nous à l’imprévu”, le Gouvernement ivoirien, à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), exhorte chaque acteur à jouer sa partition pour que les normes définies soient respectées.
“La sécurité sanitaire des aliments étant l’affaire de tous, chaque acteur doit jouer sa partition afin de ne pas constituer le maillon faible à travers lequel la chaîne de contamination deviendra une réalité”, a affirmé le ministre Sidi Tiémoko Touré, dans une Déclaration.
Pour lui, s’il est vrai que la sécurité sanitaire des aliments nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la chaîne des valeurs, il est aussi fondamental que les parties prenantes soient préparées à faire face à tout incident qui pourrait porter atteinte à la qualité du produit et à la santé du consommateur.
Le ministre a souligné que cette Journée internationale vise ainsi à attirer l’attention et inspirer l’action dans l’optique de prévenir, détecter et gérer les risques d’origine alimentaire, afin de préserver la santé du consommateur, contribuer à la prospérité économique, à l’accès au marché, au tourisme et au développement durable.
La sécurité sanitaire des aliments joue un rôle essentiel pour garantir que les denrées animales et d’origines animales soient saines à tous les stades de la chaîne alimentaire, de la production à la récolte, en passant par la transformation, le stockage, la distribution, la préparation et la consommation.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 600 millions de cas de maladies d’origine alimentaire sont enregistrés par an. Près de 420 000 personnes dans le monde meurent chaque année après avoir ingéré des aliments contaminés. Et ce sont les enfants de moins de cinq ans qui supportent 40% de la charge imputable aux maladies d’origine alimentaire.
De plus, les aliments insalubres représentent un manque à gagner d’environ 55 000 milliards FCFA par an pour les pays à revenu faible et intermédiaire, du fait des pertes de productivité et des dépenses de santé qui en découlent.
En Côte d’Ivoire, le Gouvernement a initié un projet pour l’appui à la sécurité sanitaire des aliments, évalué à environ un milliard de Francs CFA. Il vise la protection de la santé du consommateur à travers l’amélioration durable de la qualité des denrées animales et d’origine animale sur les deux prochaines années.
Dans cette dynamique, le MIRAH veille au respect des prescriptions réglementaires tout le long de la chaine de production des denrées animales et d’origine animale à travers les activités d’inspection et de contrôle officiel.
Source : www.aip.ci