La capitale économique ivoirienne abrite, depuis ce lundi 15 avril 2024, un atelier régional sur le changement climatique, particulièrement sur le Projet Action climatique féministe en Afrique de l’Ouest (Projet ACF-AO), financé par le Canada à hauteur 16 millions de dollars, et lancé le 1er avril 2023 dans quatre pays, à savoir la Côte d’Ivoire, le Togo, le Sénégal et la Gambie).
L’atelier, qui réunit près d’une cinquantaine de participants issus des pays concernés par le Projet ACF-AO, est organisé par Inades-Formation en collaboration avec SUCCO et Inter Pares. Il a pour objectif, selon le coordonnateur national du projet en Côte d’Ivoire, Aristide Gonet, de dresser le bilan du projet, un an après sa mise en œuvre, et voir les nouvelles orientations et stratégies à mettre en œuvre pour impacter, plus, les populations.
M. Gonet a expliqué qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, ils interviennent, dans le cadre du projet, dans quatre zones notamment, Grand-Bassam, Grand-Lahou, Adiaké et Jacqueville. Ils interviennent également au tour des airs protégés, du parc national des îles Ehotilé et du parc national d’Azagné.
« C’est un projet féministe mais qui touche aussi toutes les franches de la population, mais principalement les femmes, qui sont le maillon le plus vulnérable au niveau des effets liés au changement climatique. Nous avons trois axes majeurs que nous essayons de mettre en œuvre. Le premier axe, c’est de renforcer le plaidoyer autour des questions liées au climat pour rendre les femmes moins vulnérables aux effets du changement climatique. Le deuxième axe, c’est de pouvoir réhabiliter les écosystèmes dégradés et le troisième axe, c’est le développement des activités génératrices de revenus », a-t-il ajouté.
Le coordonnateur a également souligné que le projet, pour la première année, a commencé timidement et que la deuxième année est celle des investissements notamment, dans l’équipement solaire, broyeuses pour permettre aux femmes de pouvoir mieux s’organiser.
Présent à cette occasion, le directeur de la Coopération internationale et de la Mobilisation des financements au niveau du ministère en charge de l’Environnement, Yao Marcel, a salué l’avènement de ce projet qui, selon lui, s’inscrit dans la vision du gouvernement et dans l’adaptation des femmes en milieu rural.
« L’agroécologie qui va être mise en place lors de ce projet, les reboisements de mangroves vont permettre à ces populations riveraines des parcs et réserves d’avoir des activités génératrices de revenus », a-t-il ajouté, traduisant sa gratitude aux différents partenaires, à savoir, le Canada, Inades-Formation, SUCCO et Inter Pares.
L’atelier s’achève vendredi.
Source : www.aip.ci