Sa Majesté Mathilde d’Udekem d’Acoz, Reine de Belgique et Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, ont effectué une visite sur l’embouchure du fleuve Bandama, site d’intervention du programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), le 05 mars 2024, à Grand-Lahou. Cette visite avait pour objectif de s’imprégner des réalités et faire un état des lieux des activités du site pilote du projet.
C’était en présence du Ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, Mme Nialé Kaba, du Directeur de Cabinet Adjoint, monsieur Napari Elisée YEO, représentant le Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, Monsieur Assahoré Konan Jacques, du corps préfectoral, des chefs traditionnels et du Maire de la commune de Grand-Lahou.
Bénéficiant de l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, le projet WACA mène plusieurs activités, dont la construction de l’ouvrage de protection du cordon sableux en vue de freiner l’évolution de l’érosion qui menace le village de Lahou-Kpanda.
Sa Majesté, par ailleurs d’Ambassadrice des Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, a pu constater l’ampleur de la menace, lors d’un tour en bateau le long des côtes.
Selon le coordonnateur du projet WACA en Côte d’Ivoire, Kassi Jean-Baptiste, le cordon sableux de l’embouchure du fleuve Bandama entre la lagune et la mer serait à la base de la très forte érosion côtière de Lahou-Kpanda.
« Ces travaux, d’un coût de 33 millions de dollars US financés par la Banque mondiale, permettront à terme, de freiner la progression de l’embouchure», a-t-il déclaré.
Quant à Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des Opérations de la Banque Mondiale, elle a indiqué que les études réalisées sur le littoral ivoirien ont montré un recul des côtes au profit de la mer. Ce recul estimé à environ 2 à 3 mètres par an, impacte les populations riveraines et leurs moyens de subsistance.
Rappelons que le Programme WACA a pour but d’aider les pays de l’Afrique de l’Ouest à harmoniser leur gestion des infrastructures et des ressources naturelles afin d’accroître leur résilience au changement climatique en général, et à l’érosion côtière et aux inondations en particulier.
Source : environnement.gouv.ci