Le Secrétaire d’État américain, Antony Bliken, a réitéré le 23 janvier 2024, l’engagement des États-Unis en faveur de l’autosuffisance alimentaire de l’Afrique, notamment en céréales, racines et tubercules, et en produits halieutiques. C’était au cours d’une visite au siège d’Africa Rice à Cocody, en compagnie du président du groupe de la Banque africaine de développement (Bad), Dr Akinwumi Adesina.
« L’Afrique peut se nourrir et nourrir le monde », a déclaré Antony Bliken. Tout en précisant que cette déclaration émane de la conviction du Président Joe Biden et du gouvernement américain, le Secrétaire d’État a également affirmé la volonté des États-Unis de poursuivre son soutien au Programme Taat (Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine). Parce qu’a-t-il souligné, « les États-Unis entendent aider à maximiser les rendements le plus longtemps possible ».
Adesina engagé à implémenter son « approche nouvelle »
Pour sa part, Dr Akinwumi Adesina a indiqué que depuis son lancement en 2018, le Programme Taat, fruit de la coopération entre les États-Unis et le groupe de la Bad, a permis d’augmenter la production de riz de 25 % dans les 28 pays membres. Cela, en augmentant la productivité de 2 à 7 tonnes à l’hectare par la facilité et la rapidité d’accès de millions de producteurs à des technologies de résilience face aux changements climatiques, et en remettant des engrais et des semences améliorées à 12 millions d’agriculteurs.
C’est cette « approche nouvelle », programme phare de la Stratégie Nourrir l’Afrique 2016-2025, qui permet une collaboration étroite entre scientifiques et producteurs, que le président du groupe de la Bad entend implémenter à l’échelle continentale.
L’objectif étant de doubler la productivité des cultures, du bétail et du poisson en élargissant l’accès aux technologies innovantes à plus de 40 millions de petits exploitants et générer à terme, 120 millions de tonnes métriques supplémentaires de nourriture.
Quant au directeur général d’Africa Rice, Dr Baboucarr Manneh, il a reçu les félicitations et les assurances d’Antony Bliken et de Dr Akinwumi Adesina. Une visite de cinq stands a permis au Secrétaire d’État américain de se faire une idée précise des progrès réalisés, notamment dans la production, la mise à disposition de semences améliorées, de technologies innovantes contre les effets des changements climatiques, mais aussi leur impact sur les communautés en général et sur l’autonomisation des femmes en particulier.
Source : www.fratmat.info