Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de Transition écologique, à travers le Centre ivoirien antipollution (CIAPOL), a organisé, mercredi 17 janvier 2024, une réunion de concertation avec différents acteurs, afin de réfléchir sur la question de la dépollution du plan d’eau lagunaire d’Abidjan.
Pour le Conseiller technique du directeur général du CIAPOL, chargé de l’Environnement, Josias Mahan, cette réunion vise à réunir tous les acteurs et à toutes les parties prenantes de l’environnement lagunaire, pour qu’ensemble, tous ces intervenants puissent voir ce qui est fait pour protéger la lagune, pour améliorer la qualité de la lagune et ce qui est fait également pour les différents partenaires qui travaillent sur la lagune se retrouvent pour proposer des solutions à l’Etat de Côte d’Ivoire pour savoir réellement ce qu’il faut faire pour traiter le plan d’eau lagunaire et lui redonner son éclat et son utilité d’antan.
« Les causes et les conséquences de la pollution de la lagune Ebrié ont été largement pris en compte dans le cadre d’une étude du Fonds d’étude et d’aide au secteur privé (FASEP) entre 2019 et 2020. Laquelle étude, a montré qu’en moyenne 207 tonnes de déchets sont déversées dans la lagune. A ces macrodéchets, s’ajoutent les Végétaux aquatiques envahissants (VAE). Des propositions de solution ont été également faites dans le cadre de ce projet. Aujourd’hui nous sommes conscients que le CIAPOL, tout seul ne peut pas arriver à bout de ce phénomène, compte tenu des facteurs multisectoriels qui alimentent la pollution de la lagune. C’est la raison pour laquelle nous avons invité d’autres structures compétentes pour mener une action synergique de lutte », a signifié M. Mahan.
Il poursuit pour faire remarquer qu’au sortir de la réunion, des résultats concrets doivent être trouvés, aussi bien par les acteurs privés, que par les acteurs étatiques, pour donner des solutions et les mettre en œuvre, afin d’avoir des résultats plus probants et durables en termes de dépollution du plan d’eau lagunaire d’Abidjan.
« Chacun dans son microcosme travaille pour dépolluer la lagune, mais ce n’est pas efficace car aucune structure ne peut avoir la totalité des moyens pour arriver à bout de la pollution. Les actions doivent être donc menées avec l’ensemble des acteurs pour plus d’efficacité », a-t-il ajouté.
« Des infrastructures et des financements importants s’avèrent également nécessaires pour régler définitivement le problème de la pollution de la lagune Ebrié », a conclu le Conseiller technique Josias Mahan.
Source : www.aip.ci