Niché à Cocody Corniche, le siège de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a brillé de mille feux, ce mardi 16 janvier 2024, lors de la cérémonie d’ouverture de la Journée des Droits de l’Homme de la CEDEAO.
Cet événement a réuni une pléiade de personnalités politiques dont Sa Majesté Amon Tanoé, président du directoire de la Chambre nationale des Rois et Chefs traditionnels de Côte d’Ivoire (CNRCT).
Une occasion riche en solennité
La présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata Sangaré, a tenu une allocution empreinte de solennité, exprimant la gratitude de l’institution pour la présence distinguée de chacun à cette commémoration significative.
« En ce jour dédié aux droits fondamentaux, nous accueillons avec reconnaissance la présence éminente de nos invités, en particulier le Ministre délégué chargé de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, qui a accepté de présider cette cérémonie. Nous exprimons également nos remerciements à la Représentante Résidente de la CEDEAO pour son soutien constant dans la mise en œuvre de notre mandat », a déclaré Mme Sangaré.
Au terme, Mme Sangaré a exprimé sa gratitude envers les invités et a réaffirmé l’engagement du CNDH en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans la région. « Vive les Droits de l’Homme pour une CEDEAO en paix et prospère
Les DH pour une CEDEAO en paix et prospère
L’événement a été marqué par la participation distinguée de plusieurs partis politiques, dont Mouvement des Générations Capables (MGC) de Mme Simone Gbagbo et la présence effective de Madame Danièle Boni Claverie, Présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD).
La cérémonie a également attiré des représentants de partis politiques et de la société civile, tous engagés dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.
Mme Sangaré a souligné l’importance de la célébration de cette journée dans le contexte actuel, marqué par des défis tels que les coups d’État, les conflits armés, l’extrémisme violent, l’immigration clandestine, et les violences basées sur le genre. Elle a appelé à une action collective pour défendre les droits de l’homme, rappelant les engagements pris par la CEDEAO à travers ses divers instruments juridiques.
Un ouvrage dédié aux DH
La présidente du CNDH a également annoncé la publication d’un ouvrage intitulé « Les instruments juridiques de promotion et de protection des droits de l’homme dans l’espace CEDEAO ». Cet ouvrage vise à sensibiliser les acteurs clés tels que les chancelleries, les administrations, les institutions de la République, les organisations de défense des droits de l’homme et les populations sur les valeurs contenues dans ces instruments.
Au terme, Mme Sangaré a exprimé sa gratitude envers les invités et a réaffirmé l’engagement du CNDH en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme dans la région. « Vive les Droits de l’Homme pour une CEDEAO en paix et prospère ! », a-t-elle conclu, laissant planer l’espoir d’un avenir plus juste et équitable pour tous dans la région ouest-africaine.