Une délégation du ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité (MINHAS), s’est enquis du vendredi 5 au samedi 6 janvier 2024, de l’état de libération des emprises et de desserte en eau potable, en prélude à la 34e Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) dont le lacement va s’effectuer samedi à Abidjan.
La délégation du MINHAS conduite par le directeur de cabinet, Drissa Diomandé, s’est rendue respectivement à Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo, indique une note dont copie a été transmise à l’AIP.
A Yamoussoukro et à Bouaké, il s’est agi pour le collaborateur du ministre Bouaké Fofana de s’assurer de la disponibilité de l’eau potable et d’un niveau acceptable de la salubrité.
À l’usine de traitement d’eau à Yamoussoukro, à l’exhaure de Zambakro, et au barrage de la Loka, près de Bouaké, M. Diomandé s’est félicité des efforts consentis par l’État à l’effet d’améliorer la desserte en eau et le niveau d’assainissement. « L’opération de libération des artères de la capitale politique ivoirienne est un succès », s’est-il félicité.
Au total, 500 engins ont été enlevés des voies, 2 000 abris précaires encombrant le domaine public ont été détruits. A Bouaké, au niveau de la A3, près du corridor Nord, la délégation a été témoin de la démolition des ateliers et magasins de fortune encombrant la voie publique.
Les stades Charles Konan Banny de Yamoussoukro et celui de la Paix de Bouaké ont également fait l’objet d’inspection. A ce niveau, le système d’alimentation des stades a été testé, les salles d’eau, les vestiaires, les salons VVIP, les salles de presse ont été passés au peigne fin.
Drissa Diomandé a insisté auprès du corps préfectoral sur la nécessité de s’approprier la lutte contre l’orpaillage clandestin qui pollue dangereusement les cours d’eau, spécifiquement au niveau du fleuve Bandama.
A Korhogo, le directeur de cabinet a testé de nouveau, le circuit d’alimentation d’eau dans les vestiaires, les salles d’eau, les différents salons du stade Amadou Gon Coulibaly, avant de mettre le cap sur l’Hôtel CAN et le barrage de Koko pour apprécier l’opération visant l’extraction des tonnes de sables et de détritus qui amenuisent et polluent cette retenue d’eau, destinée à être traitée pour renforcer la desserte de la ville.
M. Diomandé a ordonné le traitement du site du canal au centre-ville, agressé par des ordures puanteur. Il a instruit les éléments de la Brigade de l’assainissement et de salubrité (BAS), aux fins de libérer les emprises et d’infliger une amende à toute personne qui agresserait ce canal.
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