Souleymane Diarrassouba a « rassuré » ses hôtes de l’engagement du gouvernement à leur apporter l’accompagnement nécessaire. En réponse, le secteur privé a dit « prendre acte » de la décision du gouvernement. Quant aux organisations de consommateurs, elles ont également dit comprendre cette décision en dépit de son impact sur le pouvoir d’achat des consommateurs.
Les deux hôtes du ministre ont par ailleurs pris l’engagement d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de cette mesure « qui vise à sauver un secteur vital pour la création de richesses et le bien-être des populations vivant en Côte d’Ivoire ». En revanche, ils ont plaidé pour un soutien de l’Etat à l’effet d’atténuer les effets de cette décision.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie a mis cette occasion à profit pour rappeler les efforts consentis par l’État pour accroitre l’accès à l’électricité à l’ensemble des populations ivoiriennes. Il a surtout fait savoir que de 2011 à ce jour, la production en électricité est passée de 1391 mégawatts à 2 907 mégawatts, avec un objectif du gouvernement d’électrifier tous les villages de plus de 500 habitants sur le territoire national à l’horizon 2025.
Donnait les raisons de cette augmentation, M. Diarrassouba a expliqué que « le kilowattheure est produit à 89 FCFA mais vendu à 79 FCFA, ce qui engendre un gap de 10F CFA par Kwh. L’État a donc recours aux consommateurs pour le réduire en vue d’assurer la continuité du service ».
Source : www.fratmat.info