Le ministre de la Communication a présidé, le vendredi 8 décembre 2023,, au Plateau, la cérémonie de sortie du nouveau riz N’Zrama de Diabo.
Malgré ses efforts de production annuelle estimée à 1 200 000 tonnes de riz, la Côte d’Ivoire doit encore produire 800 000 tonnes pour combler son déficit et atteindre ses objectifs d’autosuffisance à l’horizon 2030. Pour Amadou Coulibaly, la Côte d’Ivoire a pris le pari d’être autosuffisant en riz, conformément à la vision du Président de la République, qui est résolument engagé à transformer structurellement le pays par l’industrialisation.
Le ministre de la Communication a tenu ces propos, hier, à la cérémonie de sortie du nouveau N’Zrama de Diabo, à l’auditorium de la Chambre de commerce et d’industrie (Cci) au Plateau. Le président de la manifestation a indiqué que la Côte d’Ivoire dispose d’un potentiel de 300 000 hectares à irriguer pour produire du riz local et booster durablement la filière. Amadou Coulibaly a ajouté qu’au-delà des objectifs d’autosuffisance, il faudra que la Côte d’Ivoire relève le défi de la commercialisation de sa production locale. D’où le projet de création d’une bourse du vivrier, pour assurer l’équilibre et un meilleur écoulement des produits vivriers et céréaliers. L’autorité gouvernementale s’est, par ailleurs, félicitée de la volonté d’autonomisation des femmes de Diabo.
La représentante résidente d’Onu femmes, Antonia Ngabala Sodomon, et l’ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, El Hadji Daouda Niang, ont, tour à tour, salué le modèle de réussite des femmes coopératrices de l’association Diabo ville émergente (Dve). Ils ont insisté sur la nécessité de soutenir cette organisation féminine qui, par ses activités, contribue à l’autosuffisance alimentaire de la Côte d’Ivoire.
La présidente de l’association Diabo ville émergente, Rebecca Yao a relevé que le thème de l’événement « La riziculture instrument de croissance économique, de sécurité alimentaire et d’autonomisation de la Femme », cadre avec l’ambition de son organisation de jouer sa partition dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire. « Les femmes, qui représentent 43% de la main d’œuvre agricole, peuvent être des acteurs économiques de grande importance. Elles peuvent jouer un rôle crucial dans le maintien de la sécurité alimentaire des ménages, en tant que productrices agricoles, gérantes d’exploitations, transformatrices, négociantes, travailleuses salariées et entrepreneures », a argué la cheville ouvrière de l’événement.
Source : www.fratmat.info