L’ampleur du changement climatique et le manque de préparation de la Côte d’Ivoire pour faire face au changement climatique, la rendent particulièrement vulnérable.
Il est constaté aujourd’hui une augmentation de la température moyenne, une pluviométrie beaucoup plus incertaine et la montée du niveau de la mer. Si rien n’est fait, le niveau de la mer pourrait monter de 1m20 dans les agglomérations de Grand-Bassam et Abidjan.
De ce fait, il aura d’avantage de zones inondées, ce qui entrainera de nombreuses pertes en vie humaines et la réinstallation forcée de nombreuses familles et activités économiques. Les infrastructures risquent également d’être touchées avec la disparition de logements, de routes, d’écoles et de centres de santé.
L’agriculture qui est l’un des moteurs de l’économie ivoirienne, dépend fortement des aléas climatiques. Aujourd’hui, la production du cacao dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur et exportateur mondial, représente environ un tiers des recettes d’exportations et plus de 10% des recettes fiscales. Cette activité pourvoit des revenus directs et indirects à près de 5 millions de personnes.
Pourtant, la filière subira également les effets du changement climatique, notamment de l’augmentation de la température qui risque de rendre les terres plus arides et moins fertiles. Cela contraindra de nombreux exploitants à déplacer leurs plantations vers les zones à plus hautes altitude où les températures seront plus favorables à la culture du cacao.
La déforestation, principal symbole de la dégradation du capital naturel, a réduit la forêt ivoirienne autrefois estimée à 16 millions en 1960, à moins de 2 millions aujourd’hui. La déforestation en Côte d’Ivoire est l’une des plus rapides au monde. Il faut y mettre fin et s’en donner au reboisement pour les générations futures et aussi éviter au pays les affres du changement climatique.
Source : https://www.fratmat.info/